Lors d’une partie, il se peut que vous ne sachiez pas où jouer parce qu’il n’y a pas de groupes faibles, ou encore parce qu’il n’y a pas de grands moyos à développer. Dans ce cas vous pouvez vous référer à ce principe. Posez-vous la question : « Où y a t-il le plus de place sur le goban ? ».Pour y répondre c’est très simple, il suffit de compter le nombre d’intersections libres.
Pour illustrer ce principe nous allons voir deux exemples :
Exemple 1 :
A noir de jouer.
Voici la situation décrite rapidement :
Noir n’a pas de groupes faibles à protéger, et blanc n’a pas de groupes faibles, donc pas moyen d’attaquer quelque chose. On ne sait pas quoi jouer.
Il suffit donc dans ce cas de trouver l’endroit où il y a le plus d’espace. Sur le bord droit il y a 8 intersections libres. Sur le bord nord il y a dix intersections libres. Jouer sur le bord nord est donc meilleur puisqu’il s’installe sur un grand bord et pourra mieux se développer car il y a le plus de place. A noter aussi que noir s’installe dans le moyo blanc, il casse donc ce moyo, ce qui est très intéressant pour noir.
Solution 1 :
Exemple 2 :
A noir de jouer.
Voici la situation décrite rapidement :
Comme dans le cas précédent aucun des deux joueurs n’a de groupes faibles, mais où jouer ?
Les pierre noires étant assez bien réparties sur le goban, noir peut tout simplement compter le nombre d’intersections libres pour choisir la zone dans laquelle il va jouer.
5 intersections libres au nord contre 6 sur le bord gauche. Bien joué! la bonne réponse est évidemment de s’étendre sur le bord gauche
Solution 2 :
Conclusion sur ce principe: C’est un principe très simple à utiliser du fait qu’il suffit de compter les intersections pour savoir où il y a le plus de place. C’est un principe de fuseki mais il peut très bien être utilisé dans le chuban par exemple. Si vous êtes en retard dans la partie ou si vous ne savez pas quoi jouer, ce principe ne peut pas être mauvais !